Qui dispose d'un congé menstruel à Grenoble ?

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En 2022, l'Espagne est devenue le premier pays d'Europe à autoriser le congé menstruel : en cas de règles douloureuses, les salariées peuvent se mettre en arrêt maladie, avec l'accord du médecin traitant.

Et en France ? En 2024, le Sénat Français a rejeté un projet de loi permettant aux femmes souffrant de règles douloureuses ou invalidantes de recourir à un congé menstruel.

Rien n'empêche cependant une entreprise ou une collectivité de mettre en place cette avancée.

C'est le cas à Grenoble, où certaines femmes disposent déjà d'un congé menstruel. Par exemple au Pain des Cairns, la boulangerie bio et coopérative du quartier Saint-Bruno. Depuis 2022, les cinq salariées bénéficient d'un jour de congé payé supplémentaire par mois. Elles peuvent quitter la boulangerie à tout moment, grâce à un système d'astreinte permettant le remplacement immédiat.

Au bar associatif La Bobine, un congé menstruel s'applique aussi depuis fin 2022 : les 10 salariées bénéficient de 12 jours de congés payés supplémentaires par an, à poser quand elles le souhaitent, sans certificat médical.

En 2024, la mairie de Grenoble a également créé un congé menstruel. Sur avis médical, les agentes peuvent désormais obtenir un ou deux jours de congés supplémentaires par mois, dans la limite de 15 jours par an, sans perte de salaire.

En 2023, le conseil municipal de Seyssinet-Pariset a aussi voté l'expérimentation d'un congé spécial et/ou d'un aménagement des postes de travail pour les femmes souffrant de règles douloureuses ou de pathologies particulières. Dans cette ville, 70% des employé-e-s municipaux sont des femmes.

Sources : Dauphiné Libéré, 26/02/23, 30/05/23, 19/02/24

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