Le laboratoire LIMIER
Laboratoire Indépendant de Mesures et d'Informations EnviRonnementales
Peut-on faire confiance aux services de l'État, à ses prestataires privés ou à des associations subventionnées par l'État pour mesurer la qualité de l'air, des eaux et des sols à Grenoble et ses environs ?
Peut-on faire confiance à la Régie des Eaux de Grenoble pour mesurer la qualité de l'eau potable ?
Peut-on faire confiance au réseau Atmo pour mesurer la qualité de l'air dans l'agglomération ?
Peut-on faire confiance au CEA Grenoble pour mesurer le niveau de radioactivité autour du réacteur nucléaire de l'ILL ?
Peut-on faire confiance à la Métro pour mesurer le taux de pollution des rejets de la station d'épuration Aquapôle ou du centre d'incinération des déchets Athanor ?
Convaincu de la nécessité de contre-pouvoirs dans ce domaine, le laboratoire LIMIER effectue des mesures indépendantes de la qualité de l'eau potable, des rejets de certaines usines, des particules fines présentes dans l'atmosphère, ou encore de la radioactivité à Grenoble et ses environs.
Disposant de moyens limités, le LIMIER effectue des mesures ponctuelles mais inopinées :
- aux zones de rejets des effluents de l'usine Crolles 2, de la plate-forme chimique de Pont-de-Claix et de la station Aquapôle dans l'Isère et dans le Drac (mesures de la concentration en particules "MES", des taux de matières organiques "DBO", de matières chimiques "DCO" et de la radioactivité).
- à des robinets du réseau d'eau potable de l'agglomération grenobloise (analyses bactériologiques).
- aux environs de l'usine d'incinération Athanor (concentration en particules fines, radioactivité, concentration de dioxine dans les sols).
- aux environs du réacteur nucléaire de l'Institut Laue Langevin, du centre hospitalier de La Tronche et de la décharge de Saint-Quentin sur Isère (taux de radioactivité).
- aux principaux axes de circulation (concentration en particules fines dans l'atmosphère).
Le LIMIER effectue également des mesures à la demande d'habitant-e-s ou d'associations aux abords de certaines usines, de résidences ou de lieux publics.
Le laboratoire dispose par ailleurs d'un réseau d'habitant-e-s "vigilant-e-s" autour de certaines installations sensibles.
Les "vigies" alertent le LIMIER, effectuent des premiers prélèvements ou d'éventuelles mesures lorsqu'ils et elles sont témoins de situations anormales, fumées, bruits, odeurs, agitations particulières.
Tous les prélèvements sont analysés dans un petit laboratoire basé sur l'île verte de Grenoble.
Tous les trois mois, le LIMIER organise une soirée publique pour présenter ses résultats.
L'ensemble des mesures, des données et des protocoles utilisés sont également disponibles sur leur site internet.
Un atlas des pollutions grenobloises est également publié chaque année.
Conscient de ses limites, notamment en terme de matériels et de moyens scientifiques, le LIMIER se considère avant tout comme un "lanceur d'alertes". Ses révélations régulières lui assurent une audience sans cesse croissante.
L'association regroupe désormais 800 adhérent-e-s. Elle est financée par les adhésions et les dons de ses membres, par un prix libre lors des soirées publiques, par les revenus de son atlas annuel. Son budget est d'environ 150 000 euros par an.
Le LIMIER Grenoble a été créé en 2025 par trois Grenoblois-e-s : Karima Bouadi, diplômée de Recherches Appliquées en biologie, Jean Artslohm, naturaliste spécialisée dans la flore et la faune alpine, et Isabelle Jarrin, maraîchère en agriculture biologique.
ATTENTION, LE LIMIER GRENOBLE N'EXISTE PAS ! IL S'AGIT D'UN SONGE DU MÉDIA ICI GRENOBLE...
MAIS QUI SAIT, UN JOUR ?
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