Gaza : Manifestation et paroles fortes
Des milliers de mort-e-s, des dizaines de milliers d'enfants traumatisés, des souffrances inimaginables. Les massacres à Gaza et en Israël vous sidèrent, vous révoltent, vous désespèrent ?
Nous vous proposons une sélection d'analyses parfois contradictoires sur ce cauchemar, par Mona Chollet, Frédéric Lordon, Saïd Bouamama et d'autres paroles fortes :
- Les analyses de Mona Chollet : Sortir de l’enfer, quelques mots sur la guerre au Proche-Orient et Le conflit qui rend fou
- Les explications du journaliste Charles Enderlin sur les liens entre Netanyahou et le Hamas : Netanyahou a favorisé le Hamas pour empêcher un État palestinien
- L'analyse de Saïd Bouamama, du FUIQP : Palestine, Israël et hypocrisie occidentale
- La tribune de Frédéric Lordon : Catalyse totalitaire
- Le positionnement du mouvement Révolution Permanente : Soutenir la résistance palestinienne, est-ce soutenir la stratégie et les méthodes du Hamas ?
- Les questionnements de Mediapart : La question palestinienne revient au centre, dans les pires conditions
- Le positionnement de François Ruffin : Notre parole n’est pas à la hauteur de la gravité des événements en Israël
- Le cri de Raphaël Glucksmann : Massacrer des civils, ce n'est pas un acte de résistance
- Les analyses militaires du podcast Le Collimateur : Israël face au dilemme des otages et L’Iran, le Hamas et Israël
Vous trouverez évidemment sur internet des dizaines d'autres déclarations et analyses reflétant le profond débat politique qui agite de nombreux mouvements en France.
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LES MANIFESTATIONS À GRENOBLE
Après les atrocités du 7 octobre puis les massacres à Gaza, a-t-on le droit de manifester son soutien à la population palestinienne ? Non, selon le Préfet de l'Isère, qui a interdit les rassemblements des 12, 13 et 21 octobre à Grenoble, craignant "un trouble grave à l’ordre public".
Le 21 octobre, suite au référé liberté déposé par l'association France Palestine Solidarité, le tribunal administratif de Grenoble suspendait l'interdiction du Préfet, considérée comme "une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester". Plus de 1 000 personnes ont ainsi pu participer aux rassemblements du 28 octobre et du 4 novembre, et plus de 2 000 personnes le 18 novembre.
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LES PRÉCÉDENTES MANIFESTATIONS À GRENOBLE
Samedi 4 novembre et samedi 28 octobre à Grenoble, plus de 1000 personnes ont manifesté contre les massacres à Gaza, à l'appel de nombreuses organisations (liste complète ci-dessous).
Ces manifestations n'étaient pas interdites par la Préfecture de l'Isère, contrairement aux rassemblements des 12, 13 et 21 octobre. Le 21 octobre, une heure après le début de la manifestation, la demande de référé-liberté déposée au tribunal administratif avait annulé l'arrêté du Préfet, considéré comme "une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté de manifester".
Au final, plusieurs centaines de personnes avaient pu se rassembler le 21 octobre malgré les infos contradictoires circulant dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Photo : 20 minutes