Émeutes : Les procès de Grenoble

Les 2 et 3 juillet au Palais de justice de Grenoble, des dizaines de personnes ont été jugées en comparution immédiate suite aux émeutes liées à la mort de Nahel.
Que s'est-il passé lors de ces procès ? Quel était le "profil" des personnes jugées ? Le média CRIC vient de publier un compte-rendu analytique et subjectif des procès.
Pour découvrir l'article, c'est ici : Répression suite aux nuits d’émeutes
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Rappelons qu'à Grenoble comme ailleurs, des milliers de jeunes s'identifient à Nahel, à Camara et aux autres jeunes racisés abattus par la police pour refus d'obtempérer. Comme l'explique le sociologue de la police Fabien Truong, de plus en plus de jeunes des quartiers populaires ressentent une rage profonde pour une police perçue comme structurellement raciste et brutale.
Interdire toute manifestation ne changera rien à cette rage.
Vendredi 30 juin, le rassemblement co-organisé par le FUIQP Grenoble a été interdit.
Voici quel était l'appel :
"Une nouvelle fois nous sommes en deuil et en colère dans les quartiers populaires suite à l’assassinat d’un petit frère par un policier.
Apres Angoulême avec l'assassinat de Camara, cette fois c’est à Nanterre que le jeune Nahel âgé d’à peine 17 ans est abattu de sang-froid lors d’un contrôle de police comme le prouve une vidéo diffusée sur Twitter éliminant l’hypothèse de la légitime défense policière.
Nous apportons notre soutien aux familles et nous disons stop au violences policières !!"