Que sait-on concernant Eric Piolle et Raise Partner ?

Voici les informations révélées par le journal Le Postillon en octobre 2014 :

Raise Partner est une start-up spécialisée dans la finance, co-fondée par le nouveau maire de Grenoble Eric Piolle en 2001. Elle est composée d'une dizaine de salarié-e-s et réalise des logiciels pour optimiser les profits des fonds d'investissement sur les marchés financiers. Raise Partner travaille avec les paradis fiscaux. Eric Piolle y est encore actionnaire minoritaire, à moins de 0,5 %, et son épouse y travaille. Face aux critiques, le maire de Grenoble défend cette société, déclarant notamment que Raise Partner est « vraiment le modèle grenoblois » (Paris-Match, 09/07/14).

Selon Le Postillon, entre 2001 et 2010, Raise Partner aurait touché près de trois millions d'euros d'aides publiques. Elle aurait fondé en 2012 une filiale à Singapour, Raise Partner PteLtd, ce qui lui aurait permis de ne jamais déclarer de bénéfices en France.

Selon un spécialiste en économie interrogé par le Postillon, « C'est une technique courante. Une boîte développe une technologie en France, qui est devenue un quasi paradis fiscal pour la Recherche et Développement grâce aux aides reçues et la qualité de ses ingénieurs. La R&D ne vend jamais rien ou presque rien. Mais cette technologie est vendue par une autre société, basée dans un autre pays, qui peut même appartenir aux mêmes personnes. La structure française ne fait pas de bénéfices donc elle est toujours déficitaire et ne rembourse pas les aides. Par contre, l'argent peut rentrer dans l'autre société. »

Le Postillon dévoile également les manœuvres de François Oustry, autre co-fondateur de Raise Partner : « En 2006, [François Oustry] a déposé un brevet sur une méthode dont Raise Partner avait besoin. Avec ce brevet, il a créé une société au charmant nom de PraxValue. Ce brevet a ensuite été loué à Raise Partner par PraxValue (les deux sociétés ayant le même patron) pour 86 000 euros par an.

Cette somme lui a permis d'emprunter 600 000 euros à la banque, et de se présenter comme le ''sauveur'' de Raise Partner en injectant cette somme dans la société, alors déficitaire. Sauf qu'avec cette combine, il est parvenu à prendre ''gratuitement'' de nombreuses parts en plus dans la société et à se faire personnellement au moins 600 000 euros, alors que sa société était déficitaire et pompait l'argent du contribuable. »

L'article complet du journal Le Postillon d'octore 2014 concernant Eric Piolle et Raise Partner est disponible ici : L'anti-modèle grenoblois.

Affaire à suivre...