Gendarmerie de Meylan : Les 8 interpellés ont été libérés

08/11/2017

Dans la nuit du 25 au 26 octobre, un incendie volontaire a détruit plusieurs voitures personnelles de gendarmes ou de leurs familles dans l'enceinte de la gendarmerie de Meylan. Quelques jours plus tard, l'action était revendiquée par un collectif féministe libertaire.

La recherche des coupables serait désormais l'une des priorités de la Préfecture. La DGSI, le renseignement territorial, la direction du renseignement de la préfecture de police de Paris, la direction générale de la police nationale et le  bureau de lutte antiterorriste de la direction générale de la gendarmerie nationale seraient mobilisés en ce sens.

Mercredi 8 novembre, huit personnes ont été interpellées à la Tronche, à Meylan et à Grenoble. Elles ont été libérées après leur garde-à-vue, sans élément à charge. Selon le procureur de Grenoble, cette série d'interpellations visait à explorer "la piste de la vengeance" : "Les gendarmes ont sélectionné un certain nombre d'individus connus pour des incendies volontaires ou pour des menaces sur les gendarmes. [Désormais], la piste anarchiste reste la plus vraisemblable".

Étant donné le mode opératoire utilisé, les services de police soupçonnent que les incendiaires soient les mêmes que celui de l'entrepôt d'une gendarmerie de Grenoble en septembre.

De nombreux chantiers de sécurisation des gendarmeries sont également annoncés.

[À Paris, des réunions sur les mouvements dits ''d'ultra-gauche'' s'organisent activement, en particulier autour des recherches du Vioramil. Le Ministère de l'intérieur travaillerait sur un fichage et un profilage plus précis des militant-e-s libertaires. ]

(Place Grenet, 26/10/17 ; Dauphiné Libéré, 28/10/17, 02/11/17, 03/11/17, 08/11/17, 09/11/17 ; France Inter, 27/10/17)