Les Entarteuses

Entartage d'autorités grenobloises

Les Entarteuses est un collectif féministe qui, chaque année, réussit à entarter au moins une personnalité publique grenobloise.

En 2016, en plein conseil municipal, Éric Piolle reçut la première "Tarte du politicien qui nous fait croire au changement mais qui applique des plans d'austérité injustes". Abasourdis par cette attaque crémeuse, les policiers municipaux n'eurent pas le temps d'attraper l'entarteuse et ses complices.

Quelques jous plus tard, le maire de Grenoble fut de nouveau entarté alors qu'il visitait les stands de la Journée de la Transition d'Alternatiba. Motif ? "Tarte de l'écologiste mondain qui nous fait croire que l'on peut éviter les catastrophes environnementales sans de profonds changements économiques, politiques et sociaux."

Là encore, ne s'attendant pas à cette double ration de crème, le service d'ordre d'Éric Piolle n'eut pas le temps d'interpeller l'entarteuse masquée. Selon la police scientifique, la crème était cependant bio et locale.

En 2017, alors qu'il quittait son cossu domicile par une glaciale journée d'hiver, le préfet de l'Isère Lionel Beffre reçut la "Tarte (avec glaçons) du représentant de l'État qui, dans une France si riche, n'ouvre pas suffisamment de places d'hébergement d'urgence et permanentes pour mettre fin au scandale des 2500 personnes sans domicile fixe et des dizaines de milliers de personnes mal-logées dans le département".

Suite à cet attentat patissier, Lionel Beffre ne se déplaça jamais sans trois gardes du corps pendant trois mois. Pour retrouver les Entarteuses, une vingtaine de perquisitions furent menées dans les milieux engagés grenoblois, sans succès. 14 bombes de Chantilly furent cependant saisies.

En 2018, en l'espace d'une semaine, une quinzaine de militants grenoblois, Alexis Escudéro en tête, reçurent des "Tartes des militants qui mènent nos révolutions au tombeau par leur antiféminisme mesquin, leur autoritarisme sous des façades autogestionnaires, leur zizanisme au service d'intérêts personnels".

Ces journées déclenchèrent une véritable "guerre des tartes" qui, plusieurs mois durant, vit s'affronter des militant-e-s anticapitalistes, féministes, écologistes ou anti-industriels radicaux. Jamais on ne vit autant de traces de crèmes dans les squats et locaux associatifs de l'agglomération.

En 2019, alors que tout le monde pensait les Entarteuses dissoutes suite aux pugilats de l'année passée, la conseillère départementale Frédérique Puissat reçut la "Tarte de la politicienne qui démantèle les politiques d'aides sociales en Isère, au nom d'un mépris des pauvres masqué derrière des discours néolibéraux."

Une semaine plus tard, le tout nouveau portail de détection crémeuse "Tartastop" (inventé par le CEA-Léti) fut installé à l'entrée du conseil départemental.

En 2020, une semaine avant le premier tour des élections municipales, Alain Carignon reçut la "Tarte du politicien ripou qui ose encore se présenter devant les Grenoblois-es". Le même jour, plusieurs milliers de brochures Les années Carignon furent tractées dans les rues de Grenoble.

Redoutant depuis plusieurs années de recevoir cette tarte, Alain Carignon ne se déplaçait jamais sans un service d'ordre aux aguets.

Les Entarteuses réussirent cependant à l'atteindre grâce à une "tartapulte" spécialement conçue pour l'occasion.

ATTENTION, LE COLLECTIF DES ENTARTEUSES N'EXISTE PAS !
IL S'AGIT D'UN SONGE DU MÉDIA ICI GRENOBLE...

MAIS QUI SAIT, UN JOUR ?

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